Sortir de la boulimie - Groupe d'action
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Sortir de la boulimie - Groupe d'action

Groupe d'entraide basé sur le programme des Outremangeurs Anonymes
 
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 UTILISER LE PLAN DES 24 HEURES

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Sass
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MessageSujet: UTILISER LE PLAN DES 24 HEURES   UTILISER LE PLAN DES 24 HEURES EmptyJeu 12 Sep - 17:55

A l'époque où nous outremangions, nous connaissions souvent ces mauvais moments où nous jurions :jamais plus ! Nous prenions alors l'engagement de nous abstenir de manger de façon compulsive, ou de ne plus y ingurgiter d'aliments pièges pendant un certain temps. Et, bien entendu, pendant ce laps de temps, nous tâchions de tenir parole. Or, lorsqu'en serrant les dents, nous prononcions de telles déclarations, nous étions parfaitement sincères. De tout notre cœur, nous aspirions à ne plus sombrer dans la débandade boulimique. Nous y étions fermement résolus Et, dans l'intention de nous placer pour un certain temps à l'abri de la boulimie, nous jurions de nous abstenir complètement de manger de façon compulsive et même de faire un régime. Pourtant, malgré nos desseins, l'issue restait inévitablement la même. A la longue, s'estompait le Souvenir de nos serments comme des souffrances qui les avaient motivés. Nous compulsions de nouveau, pour nous débattre bientôt dans des difficultés croissantes. Cette abstinence prétendument éternelle n'avait pas fait long feu!
Certains, parmi nous, ne prononçaient de tels serments qu'avec une restriction:
leur promesse de ne pas outremanger, ils ne l'appliquaient qu'aux aliments pièges , et non à l'ensemble de leur comportements déviants autour de la nourriture. A défaut, parfois, de le savoir, nous apprîmes de la sorte que nous pouvions tout aussi bien compulser sur des aliments qui ne nous posaient aucun souci en temps ordinaire: il nous suffisait de dévier de notre abstinence telle que nous l'avions défini en toute honnêteré aidé en cela par le groupe ou une marraine pour retomber dans la même spirale infernale. Et de nous mer à l'assaut du vitre consommable , comme dans le passé, des pâtisseris Certes, d'autres, parmi nous, ont tout à fait renoncé à leur comportements de drogués autour de la nourriture et respecté, durant la période convenue, leur promesse de ne plus compulser . Là dessus, ils mirent un terme à leur abstinence en mangeant juste un petit bout de..., en outremangeant pendant le repas, puis retombèrent dans les soucis, accablés d'une culpabilité nouvelle et de remords accrus.
Au souvenir de ces vains combats, nous nous efforçons, chez les Anonymes, d'éviter les expressions comme "Je ne compulserai plus " ou "Je m'engage à ne pas manger une bouchée d'un aliment piège". Elles nous rappelleraient trop nos défaites...
Tout en concevant bien que la boulimie soit permanent et irréversible, forts de notre expérience nous nous défendons de faire des promesses de sobriété à long terme.
Nous avons constaté qu'il de déclarer: "Aujourd'hui, et quoiqu'il advienne je m’abstiens de mes comportements de drogués vis à vis de la nourriture, je m'absiens de manger de façon compulsive, etc etc"
Aurions nous dérapé la veille que nous pouvions décider de ne pas manger de façon compulsive le jour même. Il se pourrait que nous recommencions à le faire le lendemain nul ne sachant d'ailleurs si nous serions encore en vie mais nous décidons de nous abstenir de ces comportements destructeurs pendant les vingt quatre heures à venin Quelles que soient les tentations ou les provocations, nous prenons la résolution de mettre tout en œuvre pour ne pas déraper ce jour là. Il est facile de comprendre que parents et amis se sentent las de nous entendre proclamer: "Cette fois ci, je suis vraiment sincère...", pour nous voir ensuite grossir irrémédiablement, sombrer dans l'apathie du désespoir, ou nous négliger nous même et les autres . Aussi bien ne leur promettons nous pas, non plus qu'à quiconque de cesser de outremanger ou de vomir. Chacun d'entre nous le décide dans son for intérieur. Ce sont, après tout, notre propre santé et notre propre vie qui sont enjeu. C'est donc à nous mêmes plutôt qu'à nos parents et amis de faire le nécessaire pour rester en bonne condition. Si l'envie de déraper se fait trop pressante, beaucoup d'entre nous divisent leurs vingt quatre heures en portions plus réduites. Nous décidons de ne pas sortir de notre sobriété telle que nous l'avons définie ... disons pendant une heure. Nous pourrons ensuite supporter une heure de plus les malaises passagers du sevrage, puis encore une heure, etc. C'est de cette façon qu'un grand nombre d'entre nous ont amorcé leur sobriété. En fait, tout rétablissement de la boulimie commence par une heure sans compulser.
Une variante de cette méthode consiste à remettre à plus tard la prochaine crise. (A propos, comment allez vous? En êtes vous toujours à boire votre verre d'eau ? Aviez vous effectivement post posé la crise dont nous parlions tout à l'heure? Si c'est le cas, voici peut être le début de votre rétablissement!) Nous pourrons compulser plus tard, mais, pour l'instant, nous décidons de ne pas le faire , du moins pas aujourd'hui, pas pour le moment (à la rigueur, pas avant d'avoir achevé le chapitre en cours).

Le plan des vingt quatre heures est très souple. Nous pouvons, à tout moment comme en tout lieu, nous remettre à l'appliquer. A la maison, au travail, au café ou dans une chambre d'hôpital, à seize aussi bien qu'à trois heures, nous pouvons soudain décider de ne pas manger de façon compulsive ( avec toute la rigueur que cela implique) pendant les vingt quatre heures ou les cinq minutes qui suivront.
Continuellement reconduite, cette décision nous épargne les aléas des méthodes fondées sur l'engagement de "boulimer" et surtout de faire un régime . Les périodes d'abstinence obtenues grâce à elles aboutissaient fatalement à leur terme, si bien que nous nous retrouvions un beau jour libres de recommencer . Aujourd'hui est au contraire toujours présent. La vie est quotidienne. Aujourd'hui est tout ce que nous possédons, et n'importe qui peut rester un jour sans comportements destructeur autour de la nourriture.
Nous essayons d'abord de vivre le moment présent à seule fin de rester sobres -et c'est efficace. Ensuite, une fois cette conception bien assimilée, nous nous rendons compte que vivre sa vie par tranches de vingt quatre heures constitue une méthode efficace et satisfaisante, même pour résoudre beaucoup d'autres problèmes
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